Mon boss m’a acheté un second disque dur à placer dans la rack HDD de libre sur mon pc. Ce disque dur est basique , c’est un SEAGATE 2.5″ 5400T, basique.
Pour ne pas user le SSD, j’y ai mis une partition SWAP, une partition EXT4 pour les backups, puis une dernière pour y placer du contenu perso en NTFS (j’ai un dualboot W10).
Créer les partitions sur le disque
Pour faire les différentes paritions, j’ai utilisé Gnome Disk, tout simplement (voir capture d’écran ci-dessus).
aptitude install gnome-disk-utility
Gérer le système de fichiers
Chaque parititon a, comme expliqué dans l’intro, son système de fichier propre.
Pour trouver les points d’entrés des différentes parition, utilisez la commande fdisk.
root@debian:/home/dinath# fdisk -l
Disque /dev/sdb : 465,8 GiB, 500107862016 octets, 976773168 secteurs
Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets
Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 4096 octets
taille d'E/S (minimale / optimale) : 4096 octets / 4096 octets
Type d'étiquette de disque : gpt
Identifiant de disque : F0689050-6964-4E14-8D0B-258BA22DB70A
Périphérique Début Fin Secteurs Taille Type
/dev/sdb1 2048 507814547 507812500 242,1G Système de fichiers Linux
/dev/sdb2 585940992 976773134 390832143 186,4G Système de fichiers Linux
/dev/sdb3 507815936 585940991 78125056 37,3G Partition d'échange Linux
Les entrées de la table de partitions ne sont pas dans l'ordre du disque.
J’ai volontairement tronqué la sortie, le disque primaire où est l’OS ne nous intéresse pas.
Sachez que vous pouvez aussi rentrouver ces informations sur gnome disk.
EXT4 : pour les sauvegardes
Utilisons la commande suivante pour créer le système de fichier sur le disque cible.
mkfs.ext4 /dev/sdb1
La commande est rapide et crée le système en quelques secondes.
NTFS : pour le partage avec Windows
La commande suivante permet de réécrire proprement le disque en vérifiant les erreurs de secteurs et en le remplissant de zéros.
mkfs.ntfs /dev/sdb2
Si vous ne voulez pas attendre, formatez simplement le disque avec le nouveau système de fichiers, aussi rapide qu’avec ext4.
mkfs.ntfs -f /dev/sdb2
Personnellement j’ai opté pour la première solution « plus sécurisée« , ça m’a pris environ 2h (je n’ai pas vraiment fait attention).
Swap : espace d’échange
J’ai actuellement 16go de Ram sur mon pc, autant dire que le swap pourrait ne me servir à rien. Seulement je l’utilise pour hiberner le pc lorsque je le referme… ça permet d’éteindre les disques et de sauvegarder du courant (autrement il n’est que « mis en veille »).
mkswap /dev/sdb3
On récupère l’id de la partition avec la commande blkid.
blkid /dev/sdb3
Et on active le swap.
swapon -U 4ff636fb-0e34-44db-abf4-ca6332041c31
Si vous souhaitez comme moi activez l’hibernation avec le swap que vous venez de créer.
echo "RESUME=UUID=4ff636fb-0e34-44db-abf4-ca6332041c31" >> /etc/initramfs-tools/conf.d/resume && update-initramfs -u
Monter les partitions au démarrage du système
Comme toujours sous Linux, on édite le fichier /etc/fstab.
# second hard drive
/dev/sdb1 /backup ext4 discard,noatime,nodiratime,errors=remount-ro 0 1
/dev/sdb2 /share ntfs defaults,uid=1000,rw 0 0
/dev/sdb3 none swap sw 0 0
Vous pouvez également utiliser l’UUID de vos partitions pour que cela soit plus sécurisé si vous en changez le secteur, cependant c’est tout de suite moins visible dans la conf.
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