D’après TechCrunch, qui s’appuie sur différentes sources proches du dossier, Apple aurait signé la semaine dernière l’acquisition de Shazam. L’annonce pourrait en être faite ce lundi. Selon une des sources, l’affaire aurait été conclue pour 300 millions de livres (environ 401 millions de dollars ou 340 millions d’euros), un prix nettement inférieur à la valorisation atteinte par le service de reconnaissance musicale dédié aux chansons lors de sa dernière levée de fonds en 2015. Selon le site d’informations financières PitchBook Data, l’entreprise basée à Londres valait alors 1,02 milliard de dollars.Depuis sa création en 1999, Shazam a levé un total de 143,5 millions de dollars. Parmi ses investisseurs figurent notamment Kleiner Perkins Caufield & Byers, Institutional Ventures, Sony Music, Universal Music et le conglomérat Access Industries, propriétaire de Warner Music.
En septembre 2016, le site annonçait avoir dépassé le milliard de téléchargements. Il revendique plus de 100 millions d’utilisateurs chaque mois. Ces chiffres faramineux n’impliquent toutefois pas des revenus conséquents. Lors de son exercice 2016 clos en septembre dernier, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 40,3 millions de livres (environ 54 millions de dollars ou 457 millions d’euros) et une perte avant impôt de 4 millions de livres (environ 5,3 millions de dollars ou 4,5 millions d’euros).
En mars dernier, son CEO avait indiqué que Shazam pouvait être une cible intéressante pour une grande entreprise souhaitant prendre pied dans l’univers de la musique ou de la publicité.
En mars dernier, son CEO avait indiqué que Shazam pouvait être une cible intéressante pour une grande entreprise souhaitant prendre pied dans l’univers de la musique ou de la publicité.
Si la transaction est confirmée, reste à savoir ce qu’Apple fera de son acquisition. S’agit-il pour la firme à la pomme de réduire ses frais d’affiliation en supprimant la commission qu’elle verse à Shazam pour la redirection des utilisateurs vers l’iTunes Store ? S’agit-il d’acquérir des technologies, d’autant que la firme londonienne planche depuis 2015 sur la réalité augmentée, et d’établir des synergies avec Apple Music ? Ou s’agit-il de fermer purement et simplement le service afin de porter un coup dur aux concurrents Spotify et Google Play Music ? L’un n’empêchant pas l’autre.
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